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2008-09-08T20:10:00+02:00

Les romans de cape et d'épée

Publié par Folfaerie

C’est un genre littéraire que j’adore depuis que je suis enfant. Surtout devrai-je dire, depuis la lecture des Trois Mousquetaires. Le nom d’Alexandre Dumas est indissociable du roman de cape d’épée. Donc les Trois mousquetaires bien sûr mais aussi les deux volumes qui lui font suite, et la Dame de Montsoreau figurent parmi mes titres préférés. J’ai eu la chance d’aller voir la pièce que Marcel Maréchal en a tirée à Paris, c’était fantastique.
Mais il n’y a pas que Dumas. Le Bossu de Paul Féval est un autre grand moment de lecture. Lui aussi associé à un nom célèbre : Jean Marais. L’adaptation cinématographique a enchanté mon adolescence au rythme des rediffusions à la télévision. Dans une moindre mesure (mais j’avoue ne pas les avoir relu depuis fort longtemps) on pourra également se plonger dans les œuvres de Michel Zévaco (les Pardaillan) et Ponson du Terrail.

 

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Une fois de plus grâce au cinéma, j’ai découvert le Prisonnier de Zenda d’Antony Hope, publié en 1894. La somptueuse version avec Stewart Granger demeure un excellent souvenir. Indisponible hélas. Avec un peu de chance, on peut le trouver chez les bouquinistes.
J’aime également le Capitaine Fracasse de Théophile Gautier. Publié de 1861 à 1863 en feuilleton, après moult péripéties, le Capitaine fut notamment interprété au cinéma par Jean Marais. C’est, à mon goût, un peu moins impétueux et bondissant que le Bossu.
Autre héros virevoltant qui a marqué mon enfance, l’insaisissable Mouron Rouge de la Baronne Orczy dont les aventures ont été publiées en un seul volume par Omnibus. Sir Percy Blackeney fit son apparition pour la première fois en 1905 sur les planches d’un théâtre londonien. Le succès fut tel que la Baronne l’adapta en romans. En revanche aucune des adaptations cinématographiques ne m’a emballée. Mais je lis et relis ces romans depuis des années sans me lasser.
Stewart Granger, encore lui, interpréta avec brio un autre héros de la littérature de cape et d’épée : Scaramouche. Ce roman de l’anglais Rafael Sabatini, publié en 1921 est longtemps demeuré introuvable en français jusqu’à ce que les éditions Phébus lui donnent une nouvelle chance. Histoire de vengeance sur fond de Révolution Française, ce Scaramouche est peut-être un tout petit moins flamboyant que son adaptation cinématographique, mais c’est l’un des indispensables d’une bibliothèque consacrée au cape et d’épée.

 

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Chez un bouquiniste, je suis tombée par hasard sur un roman de Gobineau que je ne connaissais pas du tout et qui se révéla une excellente surprise : le Prisonnier chanceux ou Jean de la Tour-Miracle. Paru en 1846, ce roman raconte les aventures de Jean de la Tour-Miracle (du nom du château), jeune Gascon et fils d’un gentilhomme quelque peu rigide. Parce qu’il est amoureux de Melle de Castillac, ce qui contrarie fort son père, le jeune homme va s’embarquer pour une série d’aventures ponctuées de duels, cavalcades et de coups bas. Un clin d’œil au Maître Dumas.
Toujours au hasard d’un flânerie en librairie, j’ai déniché la trilogie de Luigi Natoli, que l’on surnomme le Dumas italien. : le Bâtard de Palerme est paru en 1909 et fut suivi de la mort à Messine et Coriolano. Une histoire trépidante de la secte des Beati Paoli dans la Sicile du 18ème siècle. Ce sont de gros pavés certes, mais on ne s’y ennuie guère.
En 1962, Roger Nimier a eu la bienheureuse idée de combler un trou de quelques années dans la vie de D’Artagnan. Son D’Artagnan amoureux publié par Gallimard est un régal. On y croise la future Madame de Sévigné, Bussy-Rabutin, son cousin, l’excentrique Pélisson de Pélissart et quelques autres fameux personnages.
En parlant des Mousquetaires, on doit également une trépidante trilogie (qui se déroule sous Louis XIII) à Hubert Monteilhet, commencée en 1999 avec De plume et d’épée. Ce titre sera suivi par Les cavaliers de Belle-île et Au royaume des ombres. Fort injustement, le troisième volet n’est pas paru en poche, faute de succès paraît-il…

Après ça, je me disais que le cape et d’épée était un genre moribond en France. En 1998 cependant, le capitaine Alatriste de l’écrivain espagnol Arturo Perez-Reverte, un grand admirateur de Dumas,   était  traduit en français. Je suis passée à côté pour heureusement découvrir l’édition poche en 2000. Depuis je suis devenue une inconditionnelle d’Alatriste. J’ajouterai que Perez-Reverte est également l’auteur d’un autre bon roman de cape et d’épée à lire absolument : le maître d’armes.

 

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