Quizz show
(d’après le récit de Richard Goodwin)
Encore une formidable réalisation de Robert Redford, avec un casting impeccable : Ralph Fiennes, John Turturo, Paul Scofield, entre
autres.
Goodwin enquêta sur l’affaire Twenty One, un jeu télévisé fort prisé dans les années 50, l’équivalent de Questions pour un champion, où brilla
l’élégant et érudit Charles Van Doren. Fils du poète Mark Van Doren, lauréat du prix Pulitzer. Evidemment, difficile de pardonner une pareille tricherie à un intellectuel aussi brillant qui mit
de longues années à retrouver une vie anonyme et une carrière dans l’enseignement. Le film de Redford raviva ces douloureux souvenirs, comme Van Doren le confesse au New-York Times dans un
article intéressant. Mais à travers cette histoire, Redford a surtout voulu, une fois de plus, faire le portrait d’une certaine Amérique et montrer la fin de l’innocence. Une belle réussite en
tout cas.
Nothing Stays
Nothing stays
not even change,
That can grow tired
of it's own name;
The very thought
too much for it.
Somewhere in air
a stillness is,
So far, so thin-
But let it alone.
Whoever we are
it is not for us
Mark van Doren
L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux
Tiré du roman (très moyen) de Nick Evans, c’est une autre belle réalisation de Robert Redford (qui a d’ailleurs choisi une autre fin pour cette histoire). Evidemment, seul Redford pouvait
interpréter le chuchoteur, il a donc une double casquette pour ce film. Des images et une lumière très belles, une histoire émouvante (j’adore comme il suggère les scènes d’amour), On y retrouve
enfin quelques uns de mes thèmes préférés, notamment l'opposition entre le monde rural et la vie citadine, le libre choix d'une vie plus authentique près de la nature.
7 ans au Tibet
Je suis allée voir 7 ans au Tibet au cinéma. Le lendemain je me précipitai en librairie pour acheter le bouquin de Heinrich Harrer. J’ai aimé les deux, nonobstant la polémique autour du passé
nazi de Harrer. Une très belle réalisation de Jean-Jacques Annaud, une très belle histoire et un Brad Pitt plus lumineux que jamais. Les autres acteurs/actrices qu’ils soient chevronnés ou
débutants sont tous formidables. Harrer explique pourquoi il avait brièvement adhéré au parti pour s’en repentir de toute façon. Son épopée jusqu’au Tibet et son amitié avec le Dalaï Lama ont
changé cet homme de manière irrémédiable. C’est justement l’intérêt du film qui ne se veut pas une biographie du Dalaï Lama mais juste un témoignage de la rencontre entre deux êtres aussi
différents. J’ai vu le film plusieurs fois, je ne m’en lasse pas.
Hidalgo
Librement adapté du récit autobiographique de Franck T. Hopkins. Ce dernier était finalement un gros menteur qui a inventé la plupart des aventures qu’il relate dans ses récits mais
qu’importe. Le cinéma s’est emparé du personnage pour en faire un héros comme je les aime. Leçon de courage doublée d’une belle histoire d’amitié, Hidalgo avait tout pour me plaire : des
Amérindiens, des chevauchées effrénées, des paysages à couper le souffle… et Viggo Mortensen. Que demander de plus ?
Les hommes du président
D'après le récit de Carl Bernstein et Bob Woodward (les fous du président, chez Folio).
Un tandem de choc, Robert Redford/Dustin Hoffmann, dirigés par Alan Pakula, pour incarner les deux journalistes qui ont révélé l’affaire du Watergate.
Et quelle affaire ! Et c’était vraiment une autre époque, quand on voit dans le film comment les deux journalistes (d’une espèce inconnue en France…) vont à la pêche aux infos, on se dit
qu’aujourd’hui, les choses seraient un tout petit peu plus compliquées. Le film, comme le bouquin d’ailleurs, a le mérite de nous donner un aperçu des coulisses du journalisme
d’investigation et de nous montrer à quel point le pouvoir de la presse peut ébranler les fondements de la vie politique aux USA. Très grand film.
Nymphette 20/09/2010 12:25
Folfaerie 20/09/2010 18:33
Nefertiti 20/07/2009 22:00
grande pirogue 19/07/2009 22:38