Voilà un roman que j'ai abandonné au bout de 200 pages environ. Il me tardait
pourtant de lire ce que beaucoup considèrent comme un roman culte, bardé de prix en plus. De Gaiman je n'avais lu que Coraline, trop peu pour juger. Je me suis donc laissée tenter par cette
histoire de dieux engagés dans un combat contre la technologie et le consumérisme, un sujet à priori bien intéressant.
Dans le vol qui l'emmène à l'enterrement de sa femme tant aimée, Ombre rencontre Voyageur, un intrigant personnage. Dieu antique, comme le suggèrent ses énigmes, fou, ou bien simple arnaqueur ? Et en quoi consiste réellement le travail qu'il lui propose ? En acceptant finalement d'entrer à son service, Ombre va se retrouver plongé au sein d'un conflit qui le dépasse : celui qui oppose héros mythologiques de l'ancien monde et nouvelles idoles profanes de l'Amérique. Mais comment savoir qui tire réellement les ficelles : ces entités légendaires saxonnes issues de l'aube des temps, ou les puissances du consumérisme et de la technologie ? A moins que ce ne soit ce mystérieux M. Monde...
Hélas, dès les premières pages, j'ai été rebutée par le style et le ton du roman, déroutée par cette avalanche d'événements bizarres, sans queue ni tête, par cette galerie de personnages excentriques, inquiétants dont aucun n'a réussi à retenir mon attention, y compris le personnage principal Ombre. Si j'y ajoute le langage familier, les décors glauques et sordides, les scènes que l'on dirait sorties d'un roand-movie sauce Tarantino, et bien ma foi, je ne trouve pratiquement plus rien de positif à souligner.
Peut-être dois-je me montrer plus honnête avec Ombre. Tout compte fait, il demeure le personnage que j'ai eu le moins de mal à suivre, essentiellement parce que son étrange relation avec sa femme décédée m'a plu.
C'est dommage car il y avait matière à écrire quelque chose de formidable, à faire revivre les dieux antiques sous cette forme et raconter leur lutte contre l'oubli et l'indifférence, et je ne sais pas si c'est la prose de Gaiman qui m'a dérangée ou la traduction de Michel Pagel (peu importe de toute façon), mais la magie n'a pas voulu opérer. Pire, en deux cents pages, je n'ai ressenti que de l'ennui...
Cela ne m'empêchera pas de faire une ultime tentative avec Gaiman, j'ai envie de lire Nobody Owens. Quant à American gods je ne compte pas le relire, tant pis...
commentaires
Luna 29/12/2011 10:06
Folfaerie 30/12/2011 21:15
Karine:) 08/10/2011 18:00
Folfaerie 13/10/2011 21:17
Anne(De poche en poche) 03/10/2011 22:08
Folfaerie 03/10/2011 22:24
Acr0 03/10/2011 09:19
Folfaerie 03/10/2011 22:24
vilvirt 02/10/2011 13:40