Il s'en est passé des choses, depuis mon dernier billet. De quoi donner le tournis !
Un changement de maquette préjudiable à tous qu'il a fallu contrer, grâce à la détermination sans faille d'une étudiante en particulier (elle se reconnaîtra !) qui nous a amenées, cahin-caha, à cette dernière ligne droite.
Un trop grand nombre de matières, un coût exorbitant, une confusion certaine régnant au département Lettres, de quoi regretter mon choix dijonnais.
Au final, les examens se dérouleront quand même sur une semaine complète, fin mai, et deux ou trois matières ont subi des aménagements pour en alléger le contenu et les modalités d'examen.
Adieu Voyage au bout de la nuit de Céline (chouette, j'avoue que je m'en réjouis), adieu également à Crébillon fils, La nuit et le moment, Vivant Denon, le chapitre 3 de La corde et les souris de Malraux (en plus, c'était vraiment étrange de n'avoir à étudier que ce passage...) et Nana de Zola (déjà lu mais tant pis, un Zola ne se refuse pas).
J'ai accueilli ces aménagements avec soulagement, même si je déplore que certains profs se soient montrés peu réactifs.
J'ai passé l'examen d'anglais de mon option, en ligne, un peu stressant, mais je n'ai toujours pas la note de mon premier devoir obligatoire pour ma seconde option, Maîtrise de l'écrit. Ce que je trouve anormal et pénalisant.
Tous les soirs, j'ai le nez plongé dans mes cours, notamment l'introduction à l'histoire du français, assez ardue à mes yeux.
Même si l'aventure est passionnante,nous devons demeurer vigilants sur ce qui se passera l'année prochaine. Pour ma part, et évidemment, si je réussis mes examens, je refuse de suivre une 3ème année dans les mêmes conditions.
Quelques autres facs proposent la licence en Lettres modernes à distance, je vais donc me renseigner le plus rapidement possible, histoire de ne pas me retrouver coincée à Dijon l'année prochaine.
En attendant,
je retourne à mes bouquins, et bon courage à toutes celles qui sont dans mon cas !