Il y a quelques temps j'ai reçu deux recueils, l'un de poèmes "Rentier", l'autre "Vingt et une orties" composé de lettres choisies adressées à son éditeur, signés par Valence Rouzaud. C'est la première fois que j'accepte de lire des poèmes d'un auteur contemporain et vivant qui plus est ! Ceux qui visitent un peu mon blog savent que j'ai une rubrique poésie mais je ne présente que mes poèmes préférés, agrémentés de quelques photos, et ce sont rien que des classiques.
Je suis comme Mr Keating, je crois qu'il n'est pas possible de juger de la poésie. On aime ou pas, parfois on aime un poème sans avoir compris les intentions de l'auteur, ou parce qu'on y a projeté quelque chose de soi.
[after hearing "The Introduction to Poetry"]
John Keating : Excrement! That's what I think of Mr. J. Evans Pritchard! We're not laying pipe! We're talking about poetry. How can you describe poetry like American Bandstand?
"I like Byron, I give him a 42 but I can't dance to it!"
Je me garderai donc d'émettre un jugement sur ceux-ci. J'en ai particulièment aimé quelques uns, mais dans l'ensemble j'ai du mal à apprécier la poésie contemporaine. C'est pour cela que je relis souvent un recueil de poésie, pour mieux m'en imprégner, et puis la lenteur est de mise avec ce genre moribond. Je salue d'ailleurs la maison d'édition qui ose publier de la poésie...
Je recopie ici l'un de mes favoris, à vous de vous faire une idée... et merci au poète pour sa jolie dédicace.
Terre
Aux inconscients, le temps qui passe parle
à voix basse et pèse sur le poète qui a fait
voeu contre les faux soleils de la littérature
de sentinelle.
- Dans l'anthologie des bruits, le vent prend
la totalité des pages et, à la lumière de la
lampe-tempête, réveille la nature, narrateur
des sens réchauffant les coeurs.
- Les charters sous-traitant de l'ailleurs
déchargent la terre de tous ses mystères,
rattrapant de la guerre des images, le monde
perdu du bon sauvage.