J'ai un grand besoin de me défouler, je le confesse, alors je vais (une fois de plus) râler à propos des conditions de travail en Licence de Lettres Modernes à Dijon !
C'est parti...
Il y a 2 jours, le secrétariat me contactait pour m'annoncer qu'il y avait eu erreur le choix de ma première option obligatoire ! Je n'aurai pas dû prendre à nouveau Littérature française, option suivie l'année dernière. Pour ma part, je n'y ai rien vu de bizarre puisqu'il y avait changement de professeur et de contenu. J'ai naïvement cruque ce module était la suite du premier. Et bien, non !
Alors que j'ai commencé à préparer mon premier devoir (une fiche sur Han d'Islande de Victor Hugo), je dois donc en catastrophe choisir une autre option. J'ai pris, sans grand enthousiasme, Lecture de texte et maîtrise de la langue. Premier devoir obligatoire comptant pour le contrôle continu : une note de synthèse sur la politesse. Ce n'est pas vraiment la même chose, n'est-ce pas...
Je suis plutôt contrariée par cet incident, et décidément, je trouve que l'organisation au CFOAD laisse grandement à désirer.
Ensuite, je reçois un mail de mon prof de latin (je lui ai envoyé mon premier devoir grâce à cet outil de communication ultra-moderne) qui me demande de privilégier dorénavant la voie postale. Ce type d'exigence m'agace au plus haut point. C'est le même problème qu'en LM1. Nous sommes des étudiants salariés, habitant loin de la fac, c'est d'ailleurs un peu pour cette raison que nous choisissons le CFOAD. Accessoirement.
Pour respecter le délai imposé pour les devoirs, il faut les envoyer un jour ou deux plus tôt, imprimer ledit devoir et coller un timbre sur l'enveloppe. De menues dépenses certes, mais tout de même. Bon sang, à l'heure d'internet (et quand je pense qu'on a un cours TICE...), on doit en plus envoyer les devoirs par la poste. Ma prof d'anglais est la seule à proposer de rendre les devoirs sur la plateforme, en téléchargement. En voilà une qui a du bon sens !
Enfin, cerise sur le gâteau, le CFOAD propose de participer à la réunion à distance organisée pour la présentation de la plateforme PLUBEL et pour répondre aux questions relatives à l'organisation de l'année universitaire (scolarité, envoi des documents, regroupements, examens...). Et devinez quoi ? c'est un mardi, à 10h00 !!! Je suis la seule à travailler en semaine ?
Ce n'est pas grand-chose, il y a plus grave dans la vie, je suis d'accord. Mais enfin, tous ces désagréments me laisse songeuse sur le niveau et la qualité de l'enseignement dans une faculté française proposant des formations à distance.
Si j'ajoute à cela que le programme de la Licence ne m'enthousiasme pas (je parle des oeuvres à étudier), je me dis que ma reprise d'études est un bien grand sacrifice, et j'espère vraiment que j'en tirerai un quelconque profit sur le plan professionnel (je cherche à changer de job) parce qu'au niveau de la satisfaction personnelle, c'est un peu raté...